Javier Herrera - the Polo idol!

Javier Herrera - l'idole du Polo !

Javier Herrera est une figure emblématique du monde du polo, reconnu pour ses multiples contributions à ce sport. Fondateur de Pololine, il a créé une plateforme de premier plan dédiée à l'actualité, aux interviews et au contenu multimédia sur le polo. Au-delà du journalisme, Herrera est un joueur de polo accompli, consultant pour des projets immobiliers liés au polo dans des pays comme l'Argentine, l'Uruguay, l'Espagne et les États-Unis, et siège au conseil d'administration du World Polo Tour. Il produit également des contenus télévisés sur le polo et participe à des initiatives visant à moderniser et promouvoir ce sport à l'échelle mondiale.

Dans notre récent entretien avec Javier Herrera, il nous a fait part de son parcours au sein de la communauté du polo, évoquant l'évolution de ce sport et sa vision de son avenir. Son expérience offre un point de vue unique sur les défis et les opportunités auxquels le polo est confronté aujourd'hui.

ENPOLO : Javier, quand et pourquoi avez-vous décidé de créer POLOLINE ? Qu'est-ce qui manquait au monde du polo à l'époque et qui vous a fait penser : « Il faut que ça existe » ?

Javier :

Nous avons lancé Pololine en 2001 avec mon partenaire commercial Sebastian Amaya.
À cette époque, il n'y avait rien qui suivait le circuit international de Polo
Il n'y avait qu'un seul magazine et il sortait tous les six mois. Nous avons donc vu dans Internet un bon moyen de communiquer et également d'intégrer la communauté Polo à travers le monde.

ENPOLO : Pouvez-vous nous raconter les débuts de Pololine ? Étiez-vous seul devant un ordinateur portable, ou y avait-il déjà un réseau ?

Javier :

Au début, nous n'étions que deux. Nous avons commencé à couvrir la saison de Palm Beach, à prendre des photos, à réaliser des interviews et à créer et éditer le site web. Nous avons même acheté l'un des premiers appareils photo numériques pour cette saison. La première année, nous avons gagné de l'argent grâce à un accord avec ESPN et à la vente de vidéos de l'Open d'Argentine.

ENPOLO : Quels ont été les premiers tournois majeurs ou moments qui ont placé Pololine sur la carte internationale ?

Javier :

La première saison que nous avons couverte s'est déroulée à Palm Beach. Ensuite, nous sommes allés en Angleterre, avons suivi la saison anglaise et sommes revenus en Argentine. C'était notre première année. Je pense que cela a montré à toute la communauté du polo les avantages d'Internet et son accessibilité pour accéder aux informations sur le polo et à l'actualité mondiale.

ENPOLO : Comment le paysage médiatique du polo a-t-il changé depuis vos débuts - et comment Pololine s'est-il adapté ?

Javier :

Nous avons été des pionniers absolus en la matière. Avant Pololine, il n'existait rien et, depuis, Pololine s'est adapté aux différentes évolutions du marché. Nous avons toujours été en avance sur la technologie. C'était notre principal problème lorsque nous avons commencé à prendre des photos : Internet était trop lent pour télécharger des photos. Puis, lorsque nous avons commencé à faire des vidéos, Internet était trop lent pour regarder des vidéos. Puis, nous avons commencé le streaming, et le réseau Internet était trop lent pour le streaming. Je pense que nous sommes désormais dans une situation favorable : la technologie est bénéfique pour tous. Aujourd'hui, la façon de regarder l'actualité a changé. On ne regarde plus les informations sur un site web, on les regarde sur les réseaux sociaux et sur son téléphone. Il faut donc toujours avoir une longueur d'avance et s'adapter .

ENPOLO : Pololine est devenu un pont entre la culture traditionnelle du polo et la narration numérique moderne. Était-ce votre intention depuis toujours, ou est-ce une évolution naturelle au fil du temps ?

Javier : 

Notre première intention était simplement de pouvoir connecter la communauté internationale du Polo, mais ensuite, comme je vous l'ai dit auparavant, nous avons dû nous adapter car tout se développait très vite.

ENPOLO : Vous voyagez constamment et avez observé ce sport de l'Argentine à l'Europe en passant par les États-Unis. Quelles sont les principales différences entre la façon dont le polo est pratiqué dans ces régions ?

Javier : 

Pour moi, la principale différence entre le polo en Argentine et le reste du monde est que le polo se joue toute l'année en Argentine, alors que dans tous les autres pays, c'est un sport saisonnier, surtout en Europe. L'Argentine, et surtout les joueurs argentins, ont considéré le polo comme un sport professionnel ; ailleurs, c'est plutôt un loisir.

ENPOLO : Quel est votre point de vue sur l'évolution du polo féminin et l'essor d'un nouveau jeune public ?

Javier :

Le polo féminin est le marché qui connaît la plus forte croissance actuellement. Je trouve cela formidable et le niveau devient de plus en plus compétitif chaque année. Les nouvelles technologies permettent à tous de pratiquer le polo et d'apprendre des choses qui n'étaient pas accessibles auparavant.

ENPOLO : Cette année, vous nous avez offert une visite fantastique pendant le printemps à Wellington. Qu'ont signifié cet événement et ce lieu pour vous, personnellement et professionnellement ?

Javier :

Wellington représente beaucoup pour moi. C'est la première ville où j'ai voyagé lorsque nous avons lancé Pololine, et c'est maintenant mon lieu de résidence. Ça a toujours été ma deuxième maison. De plus, le polo est en plein essor ici. Les années précédentes, la saison s'étendait de janvier à avril, et maintenant, le polo se déroule de septembre à mai.

ENPOLO : Y a-t-il des projets à venir, de nouveaux formats ou de nouvelles plateformes sur lesquels Pololine travaille et que nous devrions surveiller ?

Javier :

Oui, je travaille actuellement sur deux projets. Le premier concerne l'immobilier : j'ai créé l'équipe équestre de Serhant et nous travaillons sur un projet qui réunira les plus beaux endroits du monde. Le second est une monnaie numérique pour la communauté équestre.

ENPOLO : Si vous deviez décrire l’esprit du Polo en un mot, quel serait-il ?

Javier :

Communauté

ENPOLO : À quoi ressemble l'avenir du Polo à travers votre objectif : plus de tradition, plus de médias ou quelque chose de complètement différent ?

Javier :

Je pense que le polo devient un sport plus abordable. C'est la clé pour l'avenir.

ENPOLO : Merci beaucoup Javier ! Nous te souhaitons le meilleur pour tes projets futurs et espérons te voir à Wellington !

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