Introducing Paul Grove – Capturing the Heart of Polo

Présentation de Paul Grove – Capturer le cœur du polo

Présentation de Paul Grove – L'œil derrière le jeu

Paul R. Grove est un photographe renommé basé dans le Hampshire, au Royaume-Uni, dont l'objectif est devenu synonyme d'élégance et d'intensité du polo. Photographe accrédité au célèbre Cowdray Park Polo Club, Paul allie expertise technique et un sens inné du sport et de la narration. Fort d'un riche portfolio couvrant le polo, les événements équestres et les démonstrations cérémonielles de groupes comme la King's Troop Royal Horse Artillery, son travail se distingue par ses clichés saisissants et son atmosphère immersive. Qu'il s'agisse du grondement des sabots, de la tension d'une chukka ou de la lueur du soleil d'été sur le terrain, les images de Paul donnent vie à chaque instant.

Des tournois prestigieux aux aperçus intimes des coulisses, les photographies de Paul Grove offrent aux fans comme aux nouveaux venus un voyage visuel captivant. Plus que de simples documents, ses images connectent directement le spectateur à l'esprit et aux traditions du polo.

ENPOLO : Qu'est-ce qui a suscité votre intérêt pour la photographie de polo ?

Paul : Il y a environ quatre ans, alors que je réalisais des relevés de télécommunications sur le terrain, je suis passé par hasard devant le terrain d'Ambersham, propriété de Cowdray Park. Passionné de photographie, j'ai décidé d'y aller pour découvrir le polo. La suite, comme on dit, appartient à l'histoire !

ENPOLO : Avez-vous déjà joué au polo vous-même, ou votre lien avec ce sport s'est-il toujours fait à travers l'objectif ?

Paul : Je n'ai jamais joué au polo et, pour être honnête, je ne pense pas que je serais très doué, alors je me contente de prendre des photos. Cela dit, un ami de Cowdray m'a invité à remonter sur un poney pour la première fois depuis une quarantaine d'années. J'ai pu galoper et c'était vraiment génial !

ENPOLO : Qu'est-ce qui différencie la photographie du polo des autres sports ou disciplines équestres ?

Paul : Il faut développer un très bon sens de l’anticipation. Le jeu et le ballon peuvent changer rapidement de direction et parfois on perd la trace. Ce n’est pas comme regarder un obstacle fixe comme un saut. C’est un défi, mais amusant !

ENPOLO : Comment décririez-vous la scène du polo au Royaume-Uni ? Est-elle en pleine croissance et est-elle accessible aux photographes ?

Paul : Je ne sais pas si le sport se développe, mais beaucoup de gens – moi y compris – essaient de le promouvoir. Le polo coûte cher et le climat économique est difficile. Pourtant, le Cowdray Polo Club continue d'attirer un public nombreux. Les spectateurs sont autorisés à prendre des photos depuis des zones désignées – c'est d'ailleurs comme ça que j'ai commencé.

ENPOLO : Quels sont vos lieux ou clubs préférés pour photographier en Angleterre ?

Paul : Le Cowdray Polo Club, sans aucun doute ; c'est le plus proche de chez moi. J'aimerais aussi aller à Guards avant la fin de la saison. J'ai aussi photographié des matchs de polo à Hickstead.

ENPOLO : Suivez-vous le calendrier international du polo ou travaillez-vous principalement au Royaume-Uni ?

Paul : Je travaille actuellement uniquement au Royaume-Uni, mais je ne refuserais jamais une opportunité internationale. J'apprécie particulièrement couvrir les matchs de niveau intermédiaire et intermédiaire mettant en vedette des talents émergents – le genre de matchs qui ne bénéficient généralement pas d'une couverture photographique professionnelle.

ENPOLO : Dans quelle mesure votre travail implique-t-il de voyager et quels sont les endroits les plus mémorables où le polo vous a emmené ?

Paul : En ce moment, c'est juste Cowdray – c'est à seulement 25 minutes de chez moi et j'y suis environ cinq jours par semaine. Cela dit, j'ai réalisé des tournages incroyables avec des équipes comme SafeRock dans les South Downs et sur les plages voisines.

ENPOLO : Quelle est votre approche pour capturer l’énergie et l’intensité d’un match ?

Paul : Cela peut paraître étrange, mais j'écoute « Heroes » de David Bowie avant de jouer. Mon objectif est de donner aux musiciens une allure aussi héroïque que possible. Je veux capturer cette énergie et leur offrir un souvenir mémorable.

ENPOLO : Y a-t-il un match ou un moment particulier que vous avez photographié qui vous a marqué ?

Paul : La finale de la Gold Cup 2023 à Cowdray – EAU Polo contre Dubaï. C'était serré. La plupart des photographes étaient sous la tente des équipes pour capter les réactions. J'ai choisi l'autre côté et j'ai immortalisé le but de la victoire dans les dernières secondes. Cette photo est maintenant accrochée à mon mur.

ENPOLO : Quels sont les meilleurs joueurs que vous avez eu la chance de photographier ?

Paul : J'ai photographié presque tous les meilleurs joueurs lors de la Gold Cup à Cowdray. J'ai particulièrement aimé photographier Poroto Cambiaso Jr. et j'apprécie toujours lorsque des joueurs comme Matt Perry et Hazel Jackson interagissent avec mon travail sur les réseaux sociaux.

ENPOLO : Comment le sport et votre travail autour de celui-ci ont-ils évolué au fil des années ?

Paul : Le polo en lui-même n'a peut-être pas beaucoup changé, mais la photographie, elle, a bien changé. Tout est désormais une question de rapidité : on peut publier en direct du terrain et partager instantanément. Depuis 2023, je publie des mises à jour en temps réel directement depuis mon appareil photo, et le public adore ça.

ENPOLO : Quel est le plus grand défi dans la photographie de polo ?

Paul : Livraison rapide. Je prends environ 1 500 images par match, parfois deux ou trois par jour. Ensuite, je rentre directement à la maison pour le montage et la mise en ligne le soir même. Les joueurs passent vite à autre chose et veulent voir leurs photos au plus vite.

ENPOLO : Préférez-vous les photos d’action, les moments en coulisses ou les portraits formels – et pourquoi ?

Paul : Sans aucun doute les scènes d'action ; c'est là que réside le côté dramatique. Mais j'aime aussi les moments en coulisses. J'en ai récemment capturé de superbes avec SafeRock.

ENPOLO : Quels conseils donneriez-vous aux photographes sportifs en herbe, en particulier à ceux qui s'intéressent au polo ?

Paul : Commencez par les sports que vous aimez ; cette passion transparaît dans votre travail. Inutile d'avoir du matériel coûteux ; concentrez-vous sur la technique. Photographiez d'abord depuis les espaces publics et respectez les consignes du club. Contactez les photographes du club ; ils peuvent être précieux. Et surtout, soyez patient. Cela demande du temps, du travail et de la persévérance.

ENPOLO : Quels sont vos objectifs ou projets de rêve pour les prochaines saisons ?

Paul : J'adorerais photographier à l'étranger pendant l'hiver britannique. Sinon, je veux juste continuer à photographier du polo de qualité et m'amuser.

Merci beaucoup Paul !

Tous les droits d'image appartiennent à Paul Grove

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